Les chiffres sont très clairs : le stock de logements à vendre est au plus bas. Le volume de transactions sur l’année 2021 devrait donc baisser. Un mal pour un bien ? Cette rareté relative de l’offre permet de maintenir les prix, exception faite de Lyon et des principales villes de France où un léger recul est possible.
L’attitude des banques et des ménages dans les mois à venir est incertaine. Si les taux restent particulièrement bas, la confiance des prêteurs conjuguée aux inquiétudes économiques des ménages pourrait limiter les effets d’une conjoncture particulièrement favorable pour emprunter.
Le rééquilibrage des prix au profit des villes moyennes représente un phénomène encore trop récent pour en faire une tendance lourde. Mais la remise en cause de la métropolisation est une petite musique qui résonne de plus en plus du côté des professionnels de l’immobilier.
Enfin, Evotion observe une conséquence notable de la crise du Covid : le retour des meublés. De nouveaux comportements sont nés du confinement et du télétravail. Quitter les grandes villes est une idée qui fait son chemin, mais comme elles concentrent la majorité des employeurs, la participation régulière à des réunions de travail en présentiel reste indispensable. La location ponctuelle de meublés apporte une réponse adaptée à ce nouveau besoin, au point de représenter aujourd’hui près de 25 % du parc locatif parisien.