Chez Evotion, nous suivons toujours avec grande attention les projets majeurs de la Métropole, ceux qui structurent l’avenir et impactent l’habitat, dans un sens ou dans l’autre. Alors vous pensez bien que le Loch Ness lyonnais a suscité tout notre intérêt !
Certains disent l’avoir vu, d’autres perpétuent la légende. Mais cette fois l’histoire prend fin, non pas en Écosse, mais bel et bien à Lyon dont le projet de téléphérique ne verra finalement pas le jour.
Ce serpent de mer, enfin de lac, devait relier Francheville à Lyon via Sainte-Foy-lès-Lyon et la Mulatière. Le projet était dans les tuyaux depuis 2007 et avait été relancé en 2020 avec l’arrivée de la majorité écologiste à la Métropole. Entre hauts et bas, entre ceux qui étaient contre puis devenaient pour et les pour qui devenaient contre, le téléphérique lyonnais a connu 15 années agitées. En mai dernier, après une ultime concertation, Sytral Mobilités a sifflé la fin de la partie.
Les détracteurs dénonçaient une menace pour le “balcon vert” de l’agglomération : impact négatif sur le paysage, pollution visuelle des pylônes et éventuelles nuisances sonores. Les riverains redoutaient également le survol de leurs maisons et habitations par plus de 20.000 passagers au quotidien. On peut les comprendre.
Si le transport par câble a trouvé sa place à Brest ou Toulouse, Lyon va devoir imaginer de nouvelles solutions pour l’ouest lyonnais qui manque de ligne forte de transport en commun.
Un métro ? La ligne E est dans les cartons mais n’a pas la faveur de la majorité écologiste. Un bus à haut niveau de service reliant Francheville à Lyon Perrache pourrait aussi ressortir du bois. Enfin, une solution de tramway express en partie sous-terrain tiendrait la corde. On en reparle en… 2037 ?